Retirés de leur habitat naturel sauvage ou élevés en captivité, des centaines de milliers d’animaux sauvages souffrent, car maintenus en captivité aux quatre coins du Canada, dans de cruelles conditions à des fins de divertissement ou encore dans des résidences privées. Heureusement, un projet de loi apporte une lueur d’espoir, en laissant entrevoir la fin de cette souffrance. Le projet de loi S-241, connu sous le nom de Loi Jane Goodall, a récemment été présenté à nouveau au Parlement.
S’il est adopté, ce projet de loi révolutionnaire mettra fin au commerce des éléphants, des grands singes et de plus de 800 autres espèces d’animaux sauvages en interdisant la reproduction et l’acquisition ainsi que leur utilisation à des fins de divertissement.
Nous avons raison de nous réjouir de ce projet de loi. Pourquoi? Voici à notre avis les 5 principales raisons :
Bolik l’ours et Elza la louve ont été transportés en toute sécurité d’un centre touristique de l’Ukraine déchirée par la guerre au Libearty Bear Sanctuary, en Roumanie.
Après un périple de 1200 km (740 miles) les menant au Libearty Sanctuary, Bolik et Elza y ont trouvé la compagnie de 116 autres ours et cinq loups.
« Participer à ces missions de sauvetage en Ukraine a été une expérience angoissante obscurcie par l’incertitude, mais elles se sont heureusement conclues par un avenir heureux pour Bolik et Elza. » - Marie Chambers, gestionnaire de campagne (ours), Protection mondiale des animaux
À tout moment, il y a 1,4 million de vaches laitières en production au Canada. Ces vaches sont inséminées artificiellement et leurs veaux leur sont retirés immédiatement après la naissance afin que leur lait puisse être vendu pour la consommation humaine. Elles sont traites de manière répétée jusqu’à ce qu’elles cessent de produire du lait, et le processus recommence encore et encore.
Une fois qu’une vache laitière n’est plus productive, qu’elle ne peut plus concevoir de veau, qu’elle a des blessures ou que sa santé est compromise, elle devient inutile pour l’industrie. Chaque année, 30 à 40 % de la population totale des vaches laitières deviennent des « vaches de réforme ». Cela équivaut à environ 560 000 vaches laitières abattues chaque année.
En raison de leur mauvaise santé initiale, beaucoup de ces vaches souffrent pendant ce long voyage vers l’abattoir. Certaines vaches subissent de graves blessures en cours de route, et d’autres ne survivent pas.