Aidez-nous à mettre fin aux divertissements cruels pour les animaux sauvages au Canada.
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Au début du mois, nous avons eu la tristesse d’apprendre que Nakai, un épaulard de 20 ans détenu dans le parc d’attractions SeaWorld de San Diego, est mort d’une infection. À peine un jour plus tard, une attaque entre d’autres orques a entraîné des blessures graves pour au moins l’une d’elles.

Ces animaux captifs sont contraints de vivre dans des espaces exigus avec des individus avec lesquels ils ne sont pas compatibles, sans aucun moyen de s’échapper les uns des autres. Cette absence d’espaces de retraite a conduit à de graves interactions agressives entre animaux, entraînant dans certains cas des blessures graves, voire la mort.

Ces tristes incidents nous rappellent douloureusement que ces animaux sauvages ne sont pas faits pour vivre en captivité, privés de liberté et enfermés dans des bassins en béton minuscules et stériles.

Les baleines ont des liens sociaux complexes, et il est tout aussi néfaste pour leur bien-être d’être seules et isolées. Les Canadiens le reconnaissent, et grâce à l’adoption du projet de loi S-203, nous avons interdit la détention de cétacés en captivité. Mais il existe encore un établissement au Canada qui héberge des cétacés.

Le parc d’attractions Marineland de Niagara Falls abrite une orque solitaire appelée Kiska, à qui on a donné le triste surnom de « baleine la plus seule du monde », car elle vit seule depuis 2011. Kiska a bénéficié d’une clause de droit acquis lorsque le projet de loi S-203 est entré en vigueur, et son existence même nous rappelle que les espèces sauvages ne sont pas faites pour vivre dans de telles conditions.

Que vous soyez au Canada ou à l’étranger, gardez à l’esprit que nous avons tous la responsabilité de faire des choix réfléchis. Utilisez notre guide pour éviter les divertissements cruels consistant à exploiter des animaux sauvages.

Le danger des lois bâillons au Canada

Déjà quatre provinces ont adopté des lois bâillons : l’Alberta, le Manitoba, l’Ontario et l’Île-du-Prince-Édouard. À présent, un projet de loi fédéral menace de réduire au silence les défenseurs des animaux partout au Canada.

Les lois bâillons visent à réduire au silence les citoyens inquiets comme les défenseurs des animaux, les dénonciateurs et les journalistes infiltrés en rendant illégal le fait de documenter les conditions de vie des animaux ou de dénoncer les mauvais traitements, les actes de cruauté et les abus commis dans les fermes et les camions de transport.

La loi fédérale proposée (le projet de loi C-275, une loi visant à modifier la Loi sur la santé des animaux) viserait les défenseurs des animaux qui pénètrent sans autorisation dans les fermes du Canada pour recenser les cas présumés de cruauté et de mauvais traitement envers les animaux de ferme, ainsi que les conditions déplorables dans lesquelles ils vivent.

Le public a le droit de savoir comment les animaux de ferme sont élevés et traités.

Apprenez-en davantage sur ces lois et sur la façon dont vous pouvez donner une voix aux animaux.

Les objectifs climatiques du Canada pour 2030 sont atteignables si les Canadiens passent à une alimentation plus axée sur les produits d’origine végétale.

Protection mondiale des animaux a publié un nouveau rapport intitulé « Animal-sourced food consumption and Canada’s emissions targets », selon lequel nous pouvons atteindre nos objectifs climatiques si nous réduisons notre consommation de viande.

Cette étude est la première en son genre qui démontre la possibilité d’atteindre les objectifs climatiques du Canada au moyen d’initiatives fondées sur des changements alimentaires.

Les Canadiens sont de grands consommateurs de viande. En effet, la viande et les autres produits d’origine animale représentent actuellement une immense portion de l’assiette des Canadiens, soit 57 %. En réduisant notre consommation de viande, les émissions dues à l’agriculture seraient de 16 % et de 29 % moindres en 2030 et en 2050 respectivement.

Nous avons tous la possibilité de changer les choses. Allez-vous réduire votre empreinte carbone en consommant moins de viande et de produits d’origine animale?

Célébration de la journée internationale du tigre

La journée internationale du tigre a beau avoir lieu le 29 juillet, tous les jours sont bons pour rendre hommage à ces majestueux félins et contribuer à leur protection.

Bien que les tigres figurent parmi les animaux les plus aimés au monde, ils sont également en voie d’extinction et subissent d’horribles souffrances en captivité, exploités pour la médecine traditionnelle et le divertissement ou comme accessoires dans le secteur de l’égoportrait avec des animaux exotiques.

Vous serez peut-être surpris d’apprendre que des milliers de chats sauvages, y compris des tigres, sont emprisonnés dans des cages et soumis à des souffrances incessantes uniquement pour divertir les touristes au Canada! Heureusement, le projet de loi de Jane Goodall nous permet de lutter pour mettre fin à cette situation.

Apprenez-en davantage sur ce projet de loi sans précédent et sur la manière de le soutenir.